Aujourd’hui, le profil polyvalent semble être devenu la norme : on le retrouve dans les portfolios, les annonces de stage, les discussions entre étudiants. Les recruteurs aiment les profils "adaptables", capables de naviguer entre différents médiums, outils ou formats. Mais faut-il pour autant tout maîtriser dès la prépa art ? Et comment trouver l’équilibre entre diversité des compétences et développement d’un style personnel ?
Envie de construire un portfolio créatif et solide ?
Créateur polyvalent : un réel atout en prépa art ?
Dans le monde de la création visuelle, la polyvalence est devenue une qualité très valorisée. Illustrateur qui fait aussi de la 3D, designer qui s’essaie au motion, artiste plasticien qui touche à la photo, au graphisme, au digital… Le profil du créatif "couteau suisse" est partout sur les réseaux et dans les fiches de poste. Mais faut-il vraiment savoir tout faire pour être légitime ? Est-ce une stratégie gagnante, ou une pression de plus imposée aux jeunes talents ?
Dans le contexte actuel où les compétences s’hybrident et les logiciels évoluent en permanence, il est tentant de multiplier les casquettes. Pourtant, être bon partout peut aussi empêcher d’approfondir une pratique, de forger une signature ou de construire une identité forte. La vraie question serait donc : jusqu’à quel point faut-il être polyvalent ?
Dans les faits, la polyvalence devient un atout quand elle se met au service d’un projet. Un bon étudiant en prépa art ne sait pas tout faire parfaitement, mais il comprend les métiers avec lesquels il collabore. Un illustrateur qui maîtrise un peu de motion pourra mieux anticiper une animation. Un designer textile sensibilisé à la photo saura créer un visuel précis et lisible. Ce que les recruteurs et les écoles attendent, ce n’est pas que tu sois expert en tout, mais que tu sois curieux, à l’aise avec le travail en équipe, et capable de comprendre un brief dans sa globalité. C’est exactement ce que travaille une prépa art à Studio M : te rendre autonome, te donner une culture d’image large, et t’entraîner à passer d’une technique à l’autre avec cohérence. Ce n’est pas la quantité d’outils que tu maîtrises qui compte, mais la manière dont tu les utilises au service d’une intention.
Explore les disciplines de la prépa art avant de faire un choix !
Savoir explorer avant de se spécialiser
Dans une prépa art, cette réflexion fait partie du processus. Loin d’imposer une voie figée, la prépa art permet justement de tester, d’expérimenter, de toucher à plusieurs disciplines avant de faire des choix plus ciblés. Illustration, volume, croquis d’observation, graphisme, techniques mixtes, collage, design textile… L’objectif est de construire des bases solides et de découvrir où se situe ta vraie affinité.
En école, on entend souvent qu'il vaut mieux avoir un style affirmé. Mais pour y arriver, il faut s'autoriser à tâtonner, à copier, à mixer les références. C’est ce que permet une prépa art bien construite : explorer sans pression de réussite immédiate, découvrir les outils et les médiums, et se confronter à la diversité des approches artistiques contemporaines. Il est tout à fait normal de vouloir toucher à tout au début : dessin, peinture, 3D, animation, motion design, graphisme imprimé, illustration digitale… Chaque technique apporte des sensations différentes, des contraintes nouvelles, et c’est en les expérimentant que tu découvriras ce que tu préfères.
Aucun problème à être multidisciplinaire, au contraire : c’est une vraie richesse. Mais attention à ne pas t’éparpiller. Être curieux, c’est bien, mais il faut aussi viser l’excellence dans les disciplines que tu veux valoriser. Mieux vaut maîtriser trois outils vraiment bien qu’en connaître dix à peine. Si tu veux te spécialiser dans un domaine, le mieux est d’en parler avec des professionnels, comme les enseignants de la prépa art.