Tu connais cette angoisse de la page blanche ? Ce moment où le curseur clignote et où la feuille Canson te nargue par sa blancheur immaculée ? En Prépa Art, on apprend justement à dépasser ce blocage. Cette semaine, chez Studio M Rennes, on a décidé de tout salir. Pas par maladresse, mais par stratégie. On plonge dans l’encre, le hasard et l’interprétation pure. Bienvenue dans le workshop Paréidolie.
Prépa Arts : pourquoi libérer la créativité
Soyons clairs : quand tu débarques en Prépa Art chez nous, on te demande d'abord de désapprendre à "bien faire" pour commencer à "mieux voir". L'exercice de la semaine ? La paréidolie. C'est un terme technique un peu barbare pour décrire un phénomène que tu connais déjà : voir des formes là où il n'y en a pas. C'est le principe du gamin qui voit un lapin dans un nuage. Sauf qu'ici, on ne regarde pas le ciel. On regarde des taches d'encre projetées violemment sur le papier.
Dans la salle de classe, ça sent l'encre de Chine, la peinture et le café. L'ambiance n'est pas au silence religieux, mais à la réflexion de l'imagination.
Le but n'est pas de dessiner une forme précise que tu as en tête, mais de laisser la matière décider pour toi. C'est un processus créatif inversé qui peut être déroutant au début. Tu ne construis pas, tu révèles. C'est exactement ce qu'on travaille dans notre formation Prépa Art à Rennes : transformer un accident graphique en une intention artistique. On connait tous cette histoire de grandes peintures venue d'une erreur. Tu apprends à lâcher le contrôle pour mieux rebondir. C'est là que tu passes du statut d'exécutant scolaire à celui de créatif.
La technique du "lâcher prise graphique", notre mode d'emploi
Comment ça marche concrètement ? On ne jette pas l'encre n'importe comment (enfin, si, un peu). L'idée est de créer une base aléatoire riche en textures. Tu prends ton encre, tu la dilues, tu souffles dessus, tu écrases le pinceau. Tu crées du "bruit" visuel. Une fois que la tache est là, le vrai travail commence. C'est là que ton cerveau doit switcher.
Il s'agit d'entraîner ton œil à l'Imagination & Interprétation. Tu dois tourner ta feuille dans tous les sens. Cette éclaboussure rouge, c'est quoi ?
- Une explosion ?
- La silhouette d'un danseur ?
- Ou, comme sur l'exemple de droite, le profil tourmenté d'un personnage fantastique ?
Ce n'est pas de la magie, c'est de la gymnastique mentale. Plus tu pratiques ce lâcher-prise graphique, plus ton cerveau devient rapide pour associer des formes abstraites à des concepts figuratifs. C'est une compétence technique redoutable pour lutter contre les blocages créatifs. Chez Studio M Rennes, on t'apprend que l'erreur n'existe pas vraiment en phase de recherche, il n'y a que des opportunités graphiques mal exploitées. C'est une méthode de "déblocage" que tu garderas toute ta carrière, que tu finisses directeur artistique ou illustrateur freelance après la Prépa Arts rennaise.
De l'abstrait au Character Design professionnel
Tu te demandes peut-être : "Ok, c'est marrant cinq minutes, mais est-ce que ça me servira quand je bosserai pour de vrai ?" La réponse est un grand OUI. Regarde l'industrie du jeu vidéo ou du cinéma d'animation. Quand un studio comme Ubisoft ou une agence de com' te demande de créer 50 variations de monstres ou de mascottes en deux jours, tu ne peux pas attendre l'inspiration divine.
Cette technique est la base du Character Design / Conception de personnages rapide (le speed painting ou concept art). Les plus grands concept artists utilisent le chaos (photos texturées, brushs aléatoires sur Photoshop) pour générer des silhouettes inattendues.
- Productivité : Tu génères 10 idées à la minute.
- Originalité : Tu sors de tes zones de confort et de tes stéréotypes habituels des formes de tous les jours.
Le workshop de cette semaine prouve que nos étudiants en Prépa Art à Rennes acquièrent des réflexes de pros. Ils ne "dessinent" pas juste des bonhommes ; ils construisent des bibliothèques visuelles mentales. C'est ce qui fera la différence sur ton book. Le client ne paie pas pour ton coup de crayon (l'IA peut le faire), il paie pour ton œil et ta capacité à voir ce que les autres ne voient pas. Il est important de dissocier ce que l'IA est capable de faire à ce qui le bloque : la créativité.
Rennes, terreau fertile pour l'étrange et l'expérimentation
Pourquoi insister sur ce type de créativité ici ? Parce qu'on est à Rennes, pas dans une ville-musée endormie. L'écosystème local respire cette culture de l'image décalée et de l'expérimentation plastique. Regarde le travail de l'artiste rennais WAR! et ses silhouettes animales qui surgissent des murs, ou jette un œil à la programmation du festival Court Métrange. On est en plein dedans.
Les "monstres" violets et les créatures hybrides sortis de ce workshop ne dénoteraient pas sur une affiche dans les rues du centre-ville ou lors d'un event aux Ateliers du Vent. En rejoignant Studio M, l'école des arts appliqués à Rennes, tu te connectes à cette énergie. On ne forme pas des robots, mais des personnalités capables de nourrir la scène culturelle locale et nationale. Bref, ces taches d'encre, c'est le début de ton réseau (avec un grand raccourci).
Si tu veux arrêter de gommer et commencer à créer pour de vrai, passe nous voir au campus. On a le matos, l'espace, et on n'a pas peur de se salir les mains.
