La montée en puissance des deepfakes transforme les méthodes traditionnelles de la postproduction. En tant que centre de formation d’excellence, Studio M Rennes, école du cinéma, prépare les étudiants du BTS audiovisuel option montage et postproduction à cette mutation technique et éthique. Un deepfake repose sur l'utilisation de réseaux de neurones et d'algorithmes de machine learning qui génèrent des visages synthétiques à partir de vastes bases de données d'images. Ces technologies, bien que controversées, s’intègrent progressivement dans le pipeline de production audiovisuelle, notamment dans la fiction, les effets spéciaux ou encore les reconstitutions historiques. L’objectif n’est plus seulement de manipuler l’image, mais de recréer le réel avec un degré de fidélité inédit.
Les logiciels comme DeepFaceLab et FaceSwap exploitent des architectures de type autoencodeur ou GAN (Generative Adversarial Network) pour modéliser et générer des visages. Ces programmes nécessitent une phase rigoureuse de data preprocessing : extraction d’images clés, tracking facial, nettoyage du dataset, et conversion en séquences exploitables. À Studio M Rennes, école du cinéma, les étudiants du BTS audiovisuel option montage et postproduction apprennent à intégrer ces outils dans leur workflow professionnel. La maîtrise de logiciels de compositing comme After Effects, de techniques de rotoscopie ou de formation en étalonnage avancé permet d'améliorer l’incrustation et le rendu des visuels générés par l’IA. Ces compétences sont directement mobilisées dans les multiples projets audiovisuels proposés par l’établissement, permettant aux élèves de manipuler des contenus complexes dans un environnement semi-professionnel.
Vers une hybridation des métiers : IA, montage et narration
Au-delà de l’effet de mode, les deepfakes redéfinissent le rôle du monteur : ce dernier devient un technicien hybride, entre narrateur visuel et chef d’orchestre des données. Un visage reconstitué doit être cohérent avec l’étalonnage global de la scène, la synchronisation labiale, la dynamique du son et le jeu d’acteur original. C’est ici que la formation en étalonnage prend tout son sens : elle garantit une homogénéité colorimétrique entre les séquences tournées et celles générées par intelligence artificielle. Studio M Rennes, école du cinéma valorise cette approche technique à travers un encadrement pédagogique centré sur la pratique. Les étudiants en BTS audiovisuel option montage et postproduction y bénéficient de stages et alternances dans des structures professionnelles, favorisant l’intégration concrète de ces savoirs dans des contextes de production réels. Les multiples projets audiovisuels pilotés par l’école sont autant d’opportunités pour expérimenter ces techniques de pointe, dans une logique de narration immersive et innovante.
Un BTS au service de l’innovation audiovisuelle
Le BTS audiovisuel option montage et postproduction proposé par Studio M Rennes, école du cinéma est un diplôme reconnu par l'État, garantissant un niveau de compétence élevé et conforme aux exigences du marché. Grâce à un programme tourné vers les nouvelles technologies, les étudiants apprennent à maîtriser l’ensemble du workflow de postproduction : dérushage, montage offline/online, compositing, étalonnage, mixage son, et désormais, intégration d’outils IA comme DeepFaceLab. L’école intègre régulièrement des cas pratiques à ses cours, permettant aux étudiants de participer à des multiples projets audiovisuels qui simulent des conditions professionnelles. Le recours au stage et à l’alternance est fortement encouragé pour consolider les acquis et faciliter l’embauche. En combinant théorie, innovation et pratique, Studio M Rennes, école du cinéma se positionne comme un acteur incontournable dans la formation des futurs monteurs et techniciens postproduction.
Les dérives potentielles du deepfake : un enjeu éthique pour les monteurs
Si les deepfakes offrent des perspectives créatives puissantes, ils soulèvent également des enjeux éthiques majeurs, que les professionnels formés au BTS audiovisuel option montage et postproduction doivent impérativement maîtriser. Grâce à des réseaux neuronaux de type GAN, les deepfakes sont capables de générer des vidéos synthétiques indiscernables du réel, posant des problèmes de désinformation, d'usurpation d'identité et de manipulation de masse. Ces contenus, s’ils sont mal encadrés, peuvent être utilisés pour produire des fake news ou altérer la réputation d’une personne via des contenus truqués. La postproduction devient alors un champ de responsabilité. À Studio M Rennes, école du cinéma, les étudiants sont formés à analyser les métadonnées d’une vidéo, à détecter les artefacts de compression ou d’interpolation spatiale laissés par les algorithmes, et à comprendre les limites des systèmes de détection automatisée (ex. deepfake detectors basés sur la fréquence d’images ou les micro-expressions faciales). Dans un monde où la véracité visuelle est remise en question, les techniciens de l'image deviennent aussi les gardiens de l’authenticité narrative. Une telle vigilance est indispensable dans les multiples projets audiovisuels menés au sein de l’école, et renforcée par les périodes de stage et d’alternance auprès de structures soucieuses de l'éthique des médias. C’est un nouveau pan de la formation dispensée dans un diplôme reconnu par l'État, qui prépare aux métiers de demain tout en instaurant une rigueur critique sur l’usage des technologies émergentes.

L'essor des deepfakes incarne la convergence entre intelligence artificielle et narration audiovisuelle. Pour les étudiants du BTS audiovisuel option montage et postproduction, savoir utiliser ces outils ne suffit plus : il faut en comprendre les implications artistiques, techniques et éthiques. À Studio M Rennes, école du cinéma, ces enjeux sont au cœur de l’apprentissage, à travers une pédagogie fondée sur la pratique, l’innovation et le professionnalisme. Grâce à un diplôme reconnu par l'État, une pédagogie axée sur les stages et l’alternance, et une immersion dans des multiples projets audiovisuels, les étudiants se préparent à affronter un secteur en pleine mutation — et à y jouer un rôle central.