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Autobiographie ou fiction ? Quand le réalisateur devient le personnage principal

Entre fiction scénarisée et récit personnel, les jeunes réalisateurs explorent aujourd’hui des formes hybrides de narration. De plus en plus, ils s’inspirent de leur propre vie pour raconter des histoires à l’écran. À Studio M, l'école du cinéma à Rennes, cette démarche est au cœur du programme du Bachelor Réalisateur Monteur, où les étudiants sont amenés à écrire, tourner et monter des projets qui mêlent réalité et imagination. Alors, pourquoi choisir entre autobiographie et fiction quand les deux peuvent coexister dans une œuvre forte et personnelle ?

S'inspirer du réel pour nourrir une création

Dans le cadre de leur formation, les étudiants de Studio M, l'école du cinéma à Rennes réalisent trois projets majeurs : une fiction, un documentaire, et un clip contemplatif. Ces formats leur permettent d’aborder différents styles d’écriture audiovisuelle, mais aussi différentes façons de raconter une histoire personnelle. Un événement vécu peut être la base d’un scénario, une réflexion intime peut guider le rythme ou l’atmosphère d’un film.

Les modules techniques du Bachelor Réalisateur Monteur permettent aux étudiants rennais de notre école d'acquérir des compétences concrètes : écriture de scénario, découpage technique, prise de vue (cadrage, éclairage), captation sonore, direction d’acteurs, montage (narratif et rythmique), étalonnage… Chaque projet est l’occasion de mettre en pratique ces savoir-faire tout en affinant une écriture propre.

La formation en alternance, proposée dès la deuxième année, permet de croiser les exigences professionnelles avec les projets créatifs. Cette immersion dans le réel nourrit aussi les idées : les expériences en entreprise inspirent parfois des récits qui trouvent leur place dans les productions étudiantes.

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Se mettre en scène : un outil narratif, pas un objectif

Il n’est pas rare aujourd’hui que les réalisateurs deviennent les protagonistes de leurs propres films. Cette approche, longtemps marginale, se développe dans les écoles de cinéma comme Studio M, l'école du cinéma à Rennes, où l’on encourage les étudiants à se questionner sur leur place dans le récit. Se filmer n’est pas une fin en soi : c’est un moyen d’impliquer le spectateur dans une narration plus directe, plus sincère.

Concrètement, les étudiants apprennent à manier cette mise en scène avec des outils techniques précis : comment cadrer un autoportrait, comment diriger sa propre performance, comment écrire une voix off personnelle, comment rythmer le montage pour transmettre une émotion. Ils testent également des formes hybrides entre fiction et témoignage.

Ce type de narration, très présent sur les réseaux sociaux, est déjà familier pour de nombreux jeunes étudiants de notre école. On peut faire un parallèle clair avec les influenceurs, qui utilisent les storytimes pour raconter leurs expériences face caméra. Ce format, bien qu’instantané et spontané, repose aussi sur une construction : choix du ton, découpage de l’anecdote, présence face à l’objectif. À Studio M, les étudiants réalisateurs explorent ces codes sous un angle plus cinématographique, en analysant comment les techniques audiovisuelles peuvent renforcer une narration intime sans la dénaturer.

Dans les modules liés à l’école digitale, ils découvrent également comment ces formats évoluent sur le web : vidéos verticales, journaux filmés, mini-séries personnelles… Autant de manières d’utiliser les outils narratifs traditionnels dans des formes plus actuelles.

Entre autobiographie et fiction, un terrain de création riche

En cinéma, il n’y a pas de règle stricte sur la manière de raconter une histoire. Un documentaire peut inclure une mise en scène. Une fiction peut s’appuyer sur des souvenirs. Le clip contemplatif, souvent plus poétique, donne une grande liberté dans l’expression visuelle des émotions. C’est ce que les étudiants expérimentent dans le Bachelor Réalisateur Monteur, à travers une pédagogie qui valorise l’essai, le mélange des genres, et la recherche de style personnel.

Au fil de leur parcours, ils développent une capacité à raconter avec justesse, sans forcément tout révéler, ni tout inventer. Ils apprennent à écrire une narration visuelle, à construire une tension, à créer une ambiance sonore cohérente avec leur propos. L’objectif n’est pas de tout centrer sur soi, mais d’utiliser son vécu comme point de départ d’une histoire qui parlera à d’autres.

La formation en alternance enrichit cette démarche : en entreprise, les étudiants participent à des projets concrets (captations, interviews, formats courts…), qui leur donnent d’autres perspectives sur la narration et les publics. Ces expériences renforcent leur capacité à adapter leur langage à différents contextes, tout en gardant une identité créative.

 

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À une époque où les récits personnels sont omniprésents — des plateformes de streaming aux réseaux sociaux — les futurs réalisateurs doivent apprendre à maîtriser ces formes narratives. Le Bachelor Réalisateur Monteur de Studio M, l'école du cinéma à Rennes offre un cadre structuré pour expérimenter ces écritures : documentaire personnel, fiction inspirée du réel, clip introspectif...

Grâce aux enseignements techniques, aux ateliers créatifs, et à la formation en alternance, les étudiants acquièrent les compétences pour transformer une idée, un souvenir, une émotion en un film cohérent et professionnel. Les modules liés à l’école digitale leur ouvrent également des pistes vers les formats émergents.

Fiction ou autobiographie ? Il n’est pas nécessaire de trancher. Ce qui compte, c’est d’apprendre à construire un récit, à poser une intention, à faire des choix formels. Le cinéma ne se limite pas à raconter des histoires inventées : il permet aussi de se raconter avec du recul, du style, et une vision. Et cela peut commencer par une simple idée : « Et si c’était moi, le personnage principal ? »

 

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