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L’incroyable technique derrière les plus grandes salles de concerts

Quand on assiste à un concert dans une grande salle, on pense à la scène, à la lumière, à l’artiste etc. Mais peu à ceux qui bossent dans l’ombre. Derrière chaque spectacle réussi, il y a une ingénierie sonore technique très précise. Chez Studio M, dans l'alternance technicien du son, on t'apprend ce savoir-faire.

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Le système de diffusion : rien n’est laissé au hasard

Dans une salle de concert de 5 000, 10 000, voire 20 000 places, faire entendre un mix propre, clair et cohérent à chaque spectateur relève du défi. On est loin d’un simple empilage d’enceintes. Tout repose sur un design acoustique sur mesure.

Les ingénieurs du son ne travaillent jamais “à l’oreille” uniquement. Ils utilisent des logiciels comme Soundvision (L-Acoustics), ArrayCalc (d&b) ou Ease Focus pour modéliser la salle en 3D. Objectif : calculer la couverture parfaite du champ sonore, en fonction de la hauteur du plafond, de la densité du public, des angles de réflexion...

Mais ce n’est pas tout. Dans les grands Zéniths ou stades couverts, les professionnels doivent aussi gérer les délais de propagation du son entre les différents points de diffusion. Là, on parle de delay numériques : des microfractions de secondes ajoutées aux enceintes éloignées pour que le son arrive… pile en même temps partout. Bluffant, non ?

Et au milieu de tout ça ? Le technicien son. Celui qui, en alternance ou sur le terrain, apprend à lire une cartographie acoustique, à placer une ligne array selon la courbe SPL, ou à ajuster un filtre passe-haut en live.

 

 La gestion du mix : entre précision, anticipation et adaptabilité

Un bon concert, ce n’est pas juste un bon son. C’est un mix vivant, équilibré, qui s’adapte à l’énergie du public, aux mouvements sur scène, aux variations d’interprétation de l’artiste.

Et pour ça, on n’utilise pas n’importe quelle table.
Dans les grandes tournées, on retrouve souvent des consoles numériques haut de gamme comme les Digico SD12, Avid S6L, ou Yamaha Rivage. Ces machines pilotent des dizaines de pistes simultanément, avec des automatisations programmées en avance… mais qui peuvent être modifiées à la volée.

En alternance technicien son tu devient alors le cerveau du live, tu dois :

  • Gérer des in-ears moniorings pour les musiciens 

  • Anticiper un solo de guitare ou une envolée vocale

  • Corriger une résonance sur un micro statique 

  • Recalibrer un compresseur sur la voix...en plein morceau
     

Ces gestes, ça ne s’apprend pas en classe uniquement. C’est sur le terrain, en alternance technicien son, que tu développes ces réflexes. D’où l’intérêt d’une formation professionnalisante comme celle proposée par Studio M pour devenir technicien son. On ne devient pas opérateur de console en lisant un tuto. Tu le devient… en y mettant les mains.
 

Parler à un conseiller 

 

Le patch, les flux, le réseau : l’invisible qui fait tout tenir

 

Dans un show moderne, tout est interconnecté. Le son ne transite plus “bêtement” en analogique d’un point A à B. Il circule via des réseaux Dante, MADI, AVB. Chaque micro, chaque retour, chaque effet passe dans un univers numérique, routé, contrôlé avec précision.
 

Le “patch”, c’est cette cartographie invisible qui permet de savoir :

  • Quelle entrée correspond à quel instrument

  • Où le signal est traité (EQ, compresseur, effet)

  • À quelle sortie il ressort (diffusion, retour, enregistrement…)

  • Et là, pas de place pour l’erreur. Un canal mal routé, et c’est une voix qui disparaît en plein refrain. Le technicien son doit savoir lire et construire un patch comme on lit une partition.

Et il faut aller vite. Très vite.

Dans les grosses salles, les shows se montent parfois en quelques heures. Il faut configurer tout le système avant les balances, souvent avec une équipe réduite. Connaître les protocoles réseau, comprendre le fonctionnement des racks numériques, savoir réagir face à un routage qui plante… ça, tu l’apprends en vrai, souvent en alternance technicien son, pas sur une fiche technique.

Et si on apprenait tout ça dès maintenant

Tu ne naît pas technicien son. On le devient.
Et pour intégrer ces grandes équipes celles qui bossent dans les salles prestigieuses, en tournée, dans les gros festivals il faut plus qu’une passion. Il faut une méthode, des compétences, une vraie base technique solide.

C’est exactement ce que propose la formation Technicien Son de Studio M, en alternance :
un apprentissage concret, pratique, au plus près du terrain, avec des équipements pros, des intervenants issus du spectacle vivant, et surtout… des opportunités réelles dans le secteur.

 

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